Peut-on vraiment parler de solution ? De communication, sans aucun doute, puisque le ministre de l’Intérieur Claude Guéant profite de la réhabilitation d’une caserne parisienne désaffectée qui accueille les fidèles musulmans pour annoncer opportunément l’interdiction des prières de rues à Paris à partir du jeudi 16 septembre 2011.
Toujours est-il que si à Paris la solution semble en bonne voie, ce n’est pas une raison pour s’arrêter là : une caserne n’est pas une mosquée, et les Musulmans ne sont pas les seuls à devoir prier à même la rue faute de lieu de culte approprié.
Et on ne parle ici que de Paris. Mais au Mans, par exemple, comme dans beaucoup d’autres villes françaises, le problème continue à se poser.