A Toulouse, alors qu’il voulait étendre son commerce halal florissant, Ramzi Chtouki, boucher halal du quartier de Bellefontaine s’est vu refusé l’autorisation par la mairie en la personne de Marie-Jeanne Fouqué. L’argument tient en ceci que la mairie ne veut pas accorder d’autorisation aux commerces halal qui ne respectent pas la diversité de l’offre alimentaire. C’est vrai que tous les autres commerces du quartier, eux, ont sûrement autant de produits halal que non halal…
La déception est grande pour l’entrepreneur qui avait pourtant réussi à convaincre son propriétaire, et qui assurait l’extension de son magasin en l’autofinançant. La décision négative de la mairie annule de fait la création d’une cinquantaine d’emplois. Pourtant, le commerce de Ramzi Chtouki ne désemplit pas, comme le précise La Dépêche du Midi, et 17 personnes sont déjà employées.
Par ailleurs, rien ne prouvait à la mairie que l’extension n’aurait été que halal. Au contraire, pour faire face à l’absence de supérette et de centre commercial sur place, il était parfaitement possible de trouver un compromis et de vendre aussi “de l’alcool, du cochon et des bonbons Haribo“, comme le réclame Madame Fouqué, fine gastronome. Mais non, elle préfère fièrement assumer sa décision islamophobe.