Un article du journal Le Monde frappe là où ça fait mal : après une enquête menée à Clichy-Sous-Bois et à Montfermeil, deux banlieues de la région parisienne, il apparaît que la République et ses valeurs n’apparaissent plus comme les fondements de la société. Ce qui les remplace, c’est l’Islam. “Un islam du quotidien, familial, banal le plus souvent, qui fournit repères collectifs, morale individuelle, lien social, là où la République a multiplié les promesses sans les tenir”, précise l’article.
Même l’école, pourtant ciment social, est méprisée par des quartiers laissés à l’abandon par les pouvoirs publics. La stigmatisation peut-être, l’agressivité des derniers gouvernements aussi, ont pu provoquer un sentiment d’isolement dont la conséquence, la solution, est le repli vers une pratique de la religion généralisée à tous les domaines du quotidien. C’est ce que le journaliste appelle la “compensation sociale”. Par exemple, l’absence de nourriture halal dans les cantines scolaires éloignent les enfants les uns des autres. A qui la faute ? Certainement pas aux familles.
Loin de condamner l’Islam, bien au contraire, cet article avance même l’idée d’un Islam comme solution “par défaut”. Mais est-ce bien le but de la religion, quelle qu’elle soit, que d’être le pis-aller d’une république en ruine ?
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