La Tunisie est un Etat civil en passe de devenir un Etat de droit, selon le journal Leaders.com.tn. Dans ce sens, le pays doit assurer la distinction entre ce qui relève du halal, et ce qui relève du légal. Et c’est au légal de prendre le dessus. En effet, si il n’est pas question, selon le journaliste, d’interdire le halal dans le pays, il faut en revanche éviter que le halal évince ce qui relève de la loi nationale.
Et de citer deux exemples : le premier concerne un hôtel à Hammamet, lequel propose des prestations halal à ses clients. Le problème réside dans le fait que 100% des prestations sont halal. Aucun autre choix possible pour des clients non musulmans. Ceci, semble-t-il, est contraire à la loi qui doit respecter les goûts et les coutumes de tous, sans discrimination.
Le second exemple est celui d’une compagnie aérienne qui ne propose plus du tout d’alcool dans ses avions, pendant les vols. Là encore, le journaliste insiste avec fermeté sur la nécessité pour les autorités publiques d’intervenir : bien sûr il est important de proposer des boissons sans alcool. Mais comme faisant partie d’un choix : si un passager souhaite boire de l’alcool, il devient illégal de ne pas lui en servir.
Une transition qui pose énormément de questions, entre éthique, tradition et légalité.